Au delà d’un témoignage sur le stage auquel elle a participé, c’est une réflexion toute en finesse que Cécile nous offre ici, et je suis très émue de la partager avec vous :
« Quelques mois après le stage proposé par Catherine Oberlé sur le Féminin, j’ai échangé sur ce thème avec un ami, et j’ai retrouvé, avec beaucoup d’émotion, le contact que j’avais eu avec cette partie de moi qui m’avait été révélée pendant le stage….et que je cultive désormais comme quelque chose de
très précieux.
Je souhaite le partager ici :
Le féminin, c’est plus que la « Grande Mère » dans les traditions religieuses. C’est la beauté, l’ancrage.
Dans le stage que j’ai fait, le féminin m’est apparu comme la femme libérée de la Mère. Nous avons ri, pleuré, ressenti ; nous nous sommes allongées, j’ai posé ma tête sur les genoux d’une belle femme. Nous étions toutes belles, sensuelles, animées, vivantes, dans le plaisir du vivant, dans le désir d’être Femme, dans la reconnaissance de notre valeur en tant que personne du sexe féminin.
Le féminin, c’est la femme dans son axe, dans sa verticalité, dans sa dignité, dans sa capacité à faire des liens aussi et c’est pour ça que si la femme est associée à la réception, au don, le féminin est désormais, pour moi, relié à la transmission de l’Amour avec un grand A, au sens d’Amour uni
versel.
Le féminin est la vibration de toutes les femmes de ma lignée en moi, l’expression de leur féminité réunie dans un rayonnement puissant, qui, quand il m’envahit, m’apporte une force de vie.
Il y a quelque chose de divin dans le féminin, comme dans toute chose quand on en découvre l’essence même. Je pense à une phrase d’Yvan Amar, dans son livre « la conscience corporelle »: « Vous savez, restituer les choses les plus simples à leur origine révèle leur sens divin. Le sens du beau, du vrai et du bien pour l’homme. Quiconque retrouve ce contact-là est enseigné par les forces vives de la vie. »
C’est ça que nous permet de contacter Catherine. Elle nous permet de vivre notre féminité.
Il n’y a pas d’opposé, de contraire, de rejet. Il n’y a pas de masculin versus féminin, ni de fille contre mère, il y a un contact étroit avec notre essence même.
Se libérer de sa lignée pour trouver sa ligne de sens, qui trouve sa source dans le Féminin.
Et voilà que ces quelques lignes me sont venues en présence d’un homme dont je connais l’ouverture et la bienveillance à mon égard…quand le Masculin prend soin du Féminin et lui permet de jaillir. »
Cécile Maréchal – Psychopraticienne
http://www.cema-psy.fr